LE HASARD A LE DOS LARGE
On peut dire aujourd’hui que l’évolution est un fait et non plus une hypothèse. Le Néo-darwinisme affirme que l’explication de cette évolution n’a pas besoin d’autres choses que la « transformation » par mutation et la » sélection naturelle », qui procure la survie aux mieux adaptés. Sans tomber dans un créationisme borné, appuyé sur une foi aveugle, on peut dire ici qu’on en met quand même lourd sur le dos du hasard. Comme ça, la grande chaîne des conditions biocentriques qui ont accompagnées le Big Bang de l’univers serait une pure coïncidence. Pourtant il est clair que l’ajustement initial de l’univers, d’une précision renversante, préparait les molécules de carbone essentielles à l’apparition de la vie au coeur des étoiles et que, sans cet ajustement, nous ne serions même pas là pour en parler. L’apparition de l’eau nécessaire à la vie, d’autre part, et la distance juste de notre terre par rapport à son étoile. Pouf! Autant de bonne fortune à la loterie me direz-vous! C’est cette eau pourtant qui protège la vie naissante des écarts trop brusques de température comme un thermostat de la vie. Et que dire de la lumière bien calibrée de notre soleil favorisant la photosynthèse des plantes pour nourrir tout ce beau monde. Puis cet autre miracle du hasard qu’on appelle l’ADN, cette planification d’une complexité et d’une élégance qui était nécessaire à la diversification! Cet ADN, quasi le même pour toute vie, rend possible la complexification que toutes les cellules vivantes se transmettent les unes aux autres, maintenant un lien entre les protozoaires et le cerveau d’Einstein ou de Mozart. La conscience du monde et la conscience de soi étaient précontenues dans la première vie unicellulaire. Bof, pourquoi y voir un lien autre que la loi du casino. Quand même, vous ne trouvez pas que c’est un peu fort du hasard. Et cela sans parler de la beauté de la nature, tellement éclatante, hurlant au cosmos qu’une intention esthétique, qu’un grand artiste est à la racine des choses qui se manifestent sur notre planète en un langage mathématique et poétique. Le hasard produit des choses, mais rarement belles. C’est plutôt le champion du chaos. Comment faire intervenir ce maître du méli-mélo pour expliquer que l’ADN connaît le moment exact pour intervenir et faire agir nos gênes dans le but de développer dans le foetus des yeux et des oreilles, etc…. Ne pourrait-il pas y avoir plutôt qu’un coup de dés, une conscience, une intelligence ou une intention à laquelle participerait nos cellules et toutes cellules vivantes. Si la présence des matériaux sur un chantier ne suffit pas à expliquer l’édifice, n’y aurait il pas un architecte ou un chef de chantier pour présider à la vie et à son édification. Pensez-y deux minutes si vous avez encore des doutes quand à l’incarnation du Dieu cosmique dans l’univers. Et si vous êtes un de ces scientifiques qui ne sent pas venir la révolution post-matérialiste en science, pensez un instant en philosophe, vous verrez plus grand.
