Petit forum de la conscience  du Soi

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IESHOUA L'ÉVEILLÉ


Loin de moi l'idée de heurter quiconque dans sa croyance: tous les chemins sont valables pourvu qu'ils conduisent à la bienveillance et à l'amour. Mais voilà, pour moi, la façon d'aborder l'affaire Jésus en cohérence avec mon Expérience  d'Éveil m'a conduit à cette idée:

Et si on essayait de comprendre la vision de Jésus depuis la simple Expérience spirituelle d'Éveil

Bien sûr, cela implique que l'on envisage la personne de Jésus comme celle d'un homme, rien de plus. Un simple homme ayant connu l’Expérience de l’Éveil? Dans l’hypothèse que nous mettons de l’avant ici, Jésus est un « fils de l’homme » comme nous tous. (Il s’est ainsi nommé presque cent fois dans les évangiles).Le travail à faire consiste alors à lire les paroles de Jésus à la lumière de l’Expérience que vivent tous les éveillés et que nous essayons de cerner sur ce site. 

Les premières paroles qui sautent aux yeux sont: 

« LE PÈRE ET MOI NE FAISONS QU’UN »

Comme nous l’avons vu dans les différents récits d’Éveil, l’Expérience fait vivre un sentiment phénoménal, fascinant et mystérieux, celui de l’Unité avec toutes choses. La perception de cette unité de tout inclue  une lumière éblouissante jamais vue, qui nous dépasse, qui est tout autre, c’est-à-dire transcendante. On fait, disons-le,  l’expérience d’une dimension que l’on appelle Dieu ou Présence, à l’intérieur de nous  et nous avons la certitude  vécue que ce Divin fait partie de nous-mêmes. En ce sens là, précisément, nous pouvons dire  comme Jésus. « Dieu et moi nous ne faisons qu’un ». Jésus, lui, appelait Dieu du nom bienveillant de « Père ». Un nom que personnellement j’adopterais volontiers car il évoque l’infinie tendresse et l’infinie bienveillance qui se trouve au fond de chacun de nous et qui nous donne le désir de les faire rayonner sur les autres.

Nous pouvons aussi être certain que Jésus ne parlait pas de son Père comme se manifestant exclusivement dans les Temples et les églises, ou encore dans quelque sphère céleste éloignée où le voyait Constantin, habitué aux dieux de Rome. À la Samaritaine qui lui demande où on doit prier, au Temple ou sur la montagne des Samaritains, il répond:

L’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité: car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité

(Jean 4.23, 4.24)

Adorer en esprit et en vérité, c’est adorer à l’intérieur de soi. De plus, quand il parle du royaume de son Père, il indique toujours d’ailleurs le dedans de soi. Il n’a de cesse de répéter « faites retour », retournez-vous, « Téchouva » en hébreux, « métanoÏa » en grec, deux mots qui  signifient de se retourner (qu’on a malheureusement traduit par convertissez-vous dans le sens de repentance). Autrement dit, Jésus dit: cessez de chercher dehors, tournez vous vers «ce qui regarde en vous »  c’est-à-dire: tournez-vous vers le Père, car  son Royaume est proche, il est en vous; il est votre propre Présence, votre plus profonde Conscience. Car Dieu s'est incarné dans l'homme ajouterait Jean l'évangéliste.

Et Jésus lui ajoutait: si vous ne renaissez de l’esprit au beau milieu de votre vie, vous ne connaîtrez pas le Royaume de mon père ni la vie éternelle. Ça dit clairement que l’Éveil était au coeur de la vision de Jésus. Effectivement, dans la découverte par l’Expérience d’Éveil, nous expérimentons que nous renaissons à un toute nouvelle dimension de nous-mêmes. La part de soi que Jésus appelait son Père, mais que nous pouvons appelé l’Être, le Soi, la Présence,la Conscience est Éternelle. En ce sens, quand nous découvrons émerveillés, cet aspect éternel de nous-même, nous  nous sentons «sauvés » de la mort. Nous savons donc par expérience spirituelle qu’une part de nous n’est pas liée au temps, que cette part est comme un anneau qui glisse, enfilé sur le fil du temps, sans jamais s’altérer. L'enfant que vous étiez et l'adulte que vous. êtes aujourd'hui sont toujours identiques. Cette part, c’est notre Présence, toujours dans l’instant présent, un éternel instant présent. Même le philosophe Baruch Spinoza connaissait cette vérité sans l’avoir puisée dans aucune religion, en se basant sur sa stricte expérience intérieure de philosophe

« NOUS SENTONS ET NOUS EXPÉRIMENTONS QUE NOUS SOMMES ÉTERNELS ».

(Baruch Spinoza, Éthique)

La rencontre de la Présence ou du Père au fond de soi, distinct de l’ego nous fait littéralement sentir que nous sommes les fils de Dieu. C’est l’Expérience qui fait cela, une expérience dont tout être humain est capable. Quand on menace de le lapider pour avoir dit qu’il était le fils de Dieu, Jésus répond: « N’est-il pas écrit dans votre loi: J’ai dit: Vous êtes des dieux » (Jean, 10.34). En d’autres mots, Jésus répond à ceux qui veulent le lapider pour blasphème qu’ils sont, selon la loi juive, des fils de Dieu eux-mêmes au même titre que lui. 

Dans l’Expérience d’Éveil, le Père que l’on découvre est intemporel, parfaitement Un également, sans forme et indivisible. Cela veut dire qu’il n’y a qu’une seule Présence qui habite le monde et le coeur des humains. On rejoint ici le panthéisme et le panpsychisme de Spinoza. Les paroles de Jean également au début de son évangile, si on reste dans l’hypothèse que Jésus est un humain à part entière. Il affirme en effet bien avant Spinoza que le Père s’est incarné dans le monde, et que « le Verbe s’est fait chair » et habite tout être humain. Je me demande pourquoi on s'acharne à dire que le Verbe signifie Jésus. Et pourquoi pas le ¨Je suis ce que je suis¨, Verbe que. Dieu s'est donné comme nom en réponse à la question de Moïse). La Présence du Père est donc la même en chacun de nous, sous la forme d'un "Je suis", d'une conscience de Soi. En conséquence Jésus nous invite à « aimer notre prochain comme nous-mêmes », littéralement, puisqu'il l'est réellement.

L’amour, la bienveillance font partie de l’infinie Présence que l’on découvre dans l’Expérience d’Éveil. Quand Jésus dit de tendre l’autre joue à ceux qui nous frappe, il exprime la même non-violence que Gandhi et celle que nous ressentons tous en présence du Père en nous, dans l’Expérience d’Éveil et la Méditation. Quand nous sommes dans l'espace d'"Énergie divine d'amour" au fond de nous, aucune violence n'a alors sa place, selon Marshall Rosenberg fondateur de la Communication non-violente.

Nous pourrions longuement poursuivre cette approche du message de Jésus à travers le filtre de l’Expérience d’Éveil, mais nous allons nous arrêter ici. Car nous avons atteint le coeur de son message d’harmonie, de communion, de paix, de bienveillance et d’amour. Nous reviendrons sans doute sur d’autres aspects de sa vision spirituelle fondée sur l’Expérience de l’Éveil. Car, pour ma part, présenter Jésus en le gardant à distance des dogmes et des églises de toutes sortes, et le présenter uniquement comme un immense maître de l’Éveil, le rapproche de nous en cette époque de séisme des dogmes et des églises. Tous ceux qui cheminent spirituellement aujourd'hui, loin des églises, des religions et des dogmes, devraient refaire une place à ce Jésus, maître de l'Éveil et qui avait atteint selon moi l'authentique réalisation.

Et si on essayait de comprendre la vision de Jésus depuis la simple Expérience spirituelle. Pas question ici de se poser les questions comme: était-il Dieu, l’une des trois personnes de la Trinité ou un simple homme ayant connu l’Expérience de l’Éveil? Dans l’hypothèse que nous mettons de l’avant ici, Jésus est un « fils de l’homme » comme nous tous. (Il s’est ainsi nommé presque cent fois dans les évangiles).Le travail à faire consiste alors à lire les paroles de Jésus à la lumière de l’Expérience que vivent tous les éveillés et que nous essayons de cerner sur ce site. 

Les premières paroles qui sautent aux yeux sont: 


« LE PÈRE ET MOI NE FAISONS QU’UN »


Comme nous l’avons vu dans les différents récits d’Éveil, l’Expérience fait vivre un sentiment phénoménal, fascinant et mystérieux, celui de l’Unité avec toute chose et la perception de cette unité de tout inclue  une lumière éblouissante jamais vue, qui nous dépasse, qui est toute autre, c’est-à-dire transcendante. On fait l’expérience en d’autres mots d’une dimension que l’on appelle Dieu ou Présence, à l’intérieur de nous  et nous avons la conviction vécue que ce Divin fait partie de nous-mêmes. En ce sens là, précisément, nous pouvons dire  comme Jésus. « Dieu et moi nous ne faisons qu’un ». Jésus, lui, appelait Dieu du nom bienveillant de « Père ». Un nom que personnellement j’adopterais volontiers car il évoque l’infinie tendresse et l’infinie bienveillance qui se trouve au fond de chacun de nous et qui nous donne le désir de les faire rayonner sur les autres.


Nous pouvons aussi être certain que Jésus ne parlait pas de son Père comme se manifestant exclusivement dans les Temples et les églises, ou encore dans quelque sphère céleste éloignée où le voyait Constantin, habitué aux dieux de Rome,  car à la Samaritaine qui lui demande où on doit prier, au Temple ou sur la montagne des Samaritains, il répond:


L’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité: car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux que l’adorent l’adorent en esprit et en vérité

(Jean 4.23, 4.24)


Adorer en esprit et en vérité, c’est adorer à l’intérieur de soi. Quand il parle du royaume de son Père, il indique toujours d’ailleurs le dedans de soi, Il n’a de cesse de répéter « faites retour », retournez-vous, « Téchouva » en hébreux, « métanoÏa » en grec, deux mots qui  signifient de se retourner (qu’on a malheureusement traduit par convertissez-vous dans le sens de repentance). Autrement dit, Jésus dit: cessez de chercher dehors, tournez vous vers « ce qui regarde en vous »  c’est-à-dire: tournez-vous vers le Père, car  son Royaume est proche, il est en vous; il est votre propre Présence, votre plus profonde Conscience.


Et Jésus ajoutait: si vous ne renaissez de l’esprit au beau milieu de votre vie, vous ne connaîtrez pas le Royaume de mon père et n’aurez pas la vie éternelle. Ça dit clairement que l’Éveil était au coeur de la vision de Jésus. Effectivement, dans la découverte par l’Expérience d’Éveil, nous expérimentons la part de soi que Jésus appelait son Père, mais que nous pouvons appelé l’Être, le Soi, la Présence. Il y a bien en nous une part expérimentale et qui est Éternelle. En ce sens, quand nous la découvrons émerveillé, nous nous sentons « sauvé » de la mort. Nous savons qu’une part de nous n’est pas liée au temps, que cette part est comme un anneau qui glisse, enfilé sur le fil du temps, sans jamais s’altérer. Cette part, c’est notre Présence, toujours dans l’instant présent, un éternel présent. Même le philosophe Baruch Spinoza connaissait cette vérité sans l’avoir puisée dans aucune religion, en ce basant sur sa stricte expérience intérieure de philosophe:


« NOUS SENTONS ET NOUS EXPÉRIMENTONS QUE NOUS SOMMES ÉTERNELS ».

(Baruch Spinoza, Éthique)


La rencontre de la Présence ou du Père au fond de soi, distinct de l’ego nous fait littéralement sentir que nous sommes les fils de Dieu. C’est l’Expérience qui fait cela, une expérience dont tout être humain est capable. Quand on menace de le lapider pour avoir dit qu’il était le fils de Dieu, Jésus répond: « N’est-il pas écrit dans votre loi: J’ai dit: Vous êtes des dieux » (Jean, 10.34). En d’autres mots, Jésus répond à ceux qui veulent le lapider pour blasphème qu’ils sont, selon la loi juive, des fils de Dieu eux-mêmes au même titre que lui. 


Dans l’Expérience d’Éveil, la Présence ou le Père que l’on découvre est intemporel, parfaitement Un également, sans forme et indivisible. Cela veut dire qu’il n’y a qu’une seule Présence qui habite le monde et le coeur des humains. On rejoint ici le panthéisme et le panpsychisme de Spinoza. Les paroles de Jean au début de son évangile, si on reste dans l’hypothèse que Jésus est un humain à part entière, affirme bien avant Spinoza que le Père s’est incarné dans le monde, et que « le Verbe s’est fait chair » et habite tout être humain. La Présence du Père est donc la même en chacun de nous et s’explique alors très simplement le prêche de Jésus qui nous invite à « aimer notre prochain comme nous-mêmes ».


L’amour, la bienveillance font partie de l’infinie Présence que l’on découvre dans l’Expérience d’Éveil. Quand Jésus dit de tendre l’autre joue à ceux qui nous frappe, il exprime la même non-violence que Gandhi et que nous ressentons tous en présence du Père en nous, dans l’Expérience d’Éveil et la Méditation.


Nous pourrions longuement poursuivre cette approche du message de Jésus à travers le filtre de l’Expérience d’Éveil, mais nous allons nous arrêter ici. Car nous avons atteint le coeur de son message d’harmonie, de communion, de paix, de bienveillance et d’amour. Nous reviendrons sans doute sur d’autres aspects de sa vision spirituelle fondée sur l’Expérience de l’Éveil. Car, pour ma part, présenter Jésus en le gardant à distance des dogmes et des églises de toutes sortes, seulement comme un immense maître de l’Éveil, le rapproche infiniment de nous en cette époque de séisme des dogmes et des églises.


Et si on essayait de comprendre la vision de Jésus depuis la simple Expérience spirituelle. Pas question ici de se poser les questions comme: était-il Dieu, l’une des trois personnes de la Trinité ou un simple homme ayant connu l’Expérience de l’Éveil? Dans l’hypothèse que nous mettons de l’avant ici, Jésus est un « fils de l’homme » comme nous tous. (Il s’est ainsi nommé presque cent fois dans les évangiles).Le travail à faire consiste alors à lire les paroles de Jésus à la lumière de l’Expérience que vivent tous les éveillés et que nous essayons de cerner sur ce site. 

Les premières paroles qui sautent aux yeux sont: 


« LE PÈRE ET MOI NE FAISONS QU’UN »


Comme nous l’avons vu dans les différents récits d’Éveil, l’Expérience fait vivre un sentiment phénoménal, fascinant et mystérieux, celui de l’Unité avec toute chose et la perception de cette unité de tout inclue  une lumière éblouissante jamais vue, qui nous dépasse, qui est toute autre, c’est-à-dire transcendante. On fait l’expérience en d’autres mots d’une dimension que l’on appelle Dieu ou Présence, à l’intérieur de nous  et nous avons la conviction vécue que ce Divin fait partie de nous-mêmes. En ce sens là, précisément, nous pouvons dire  comme Jésus. « Dieu et moi nous ne faisons qu’un ». Jésus, lui, appelait Dieu du nom bienveillant de « Père ». Un nom que personnellement j’adopterais volontiers car il évoque l’infinie tendresse et l’infinie bienveillance qui se trouve au fond de chacun de nous et qui nous donne le désir de les faire rayonner sur les autres.


Nous pouvons aussi être certain que Jésus ne parlait pas de son Père comme se manifestant exclusivement dans les Temples et les églises, ou encore dans quelque sphère céleste éloignée où le voyait Constantin, habitué aux dieux de Rome,  car à la Samaritaine qui lui demande où on doit prier, au Temple ou sur la montagne des Samaritains, il répond:


L’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité: car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux que l’adorent l’adorent en esprit et en vérité

(Jean 4.23, 4.24)


Adorer en esprit et en vérité, c’est adorer à l’intérieur de soi. Quand il parle du royaume de son Père, il indique toujours d’ailleurs le dedans de soi, Il n’a de cesse de répéter « faites retour », retournez-vous, « Téchouva » en hébreux, « métanoÏa » en grec, deux mots qui  signifient de se retourner (qu’on a malheureusement traduit par convertissez-vous dans le sens de repentance). Autrement dit, Jésus dit: cessez de chercher dehors, tournez vous vers « ce qui regarde en vous »  c’est-à-dire: tournez-vous vers le Père, car  son Royaume est proche, il est en vous; il est votre propre Présence, votre plus profonde Conscience.


Et Jésus ajoutait: si vous ne renaissez de l’esprit au beau milieu de votre vie, vous ne connaîtrez pas le Royaume de mon père et n’aurez pas la vie éternelle. Ça dit clairement que l’Éveil était au coeur de la vision de Jésus. Effectivement, dans la découverte par l’Expérience d’Éveil, nous expérimentons la part de soi que Jésus appelait son Père, mais que nous pouvons appelé l’Être, le Soi, la Présence. Il y a bien en nous une part expérimentale et qui est Éternelle. En ce sens, quand nous la découvrons émerveillé, nous nous sentons « sauvé » de la mort. Nous savons qu’une part de nous n’est pas liée au temps, que cette part est comme un anneau qui glisse, enfilé sur le fil du temps, sans jamais s’altérer. Cette part, c’est notre Présence, toujours dans l’instant présent, un éternel présent. Même le philosophe Baruch Spinoza connaissait cette vérité sans l’avoir puisée dans aucune religion, en ce basant sur sa stricte expérience intérieure de philosophe:


« NOUS SENTONS ET NOUS EXPÉRIMENTONS QUE NOUS SOMMES ÉTERNELS ».

(Baruch Spinoza, Éthique)


La rencontre de la Présence ou du Père au fond de soi, distinct de l’ego nous fait littéralement sentir que nous sommes les fils de Dieu. C’est l’Expérience qui fait cela, une expérience dont tout être humain est capable. Quand on menace de le lapider pour avoir dit qu’il était le fils de Dieu, Jésus répond: « N’est-il pas écrit dans votre loi: J’ai dit: Vous êtes des dieux » (Jean, 10.34). En d’autres mots, Jésus répond à ceux qui veulent le lapider pour blasphème qu’ils sont, selon la loi juive, des fils de Dieu eux-mêmes au même titre que lui. 


Dans l’Expérience d’Éveil, la Présence ou le Père que l’on découvre est intemporel, parfaitement Un également, sans forme et indivisible. Cela veut dire qu’il n’y a qu’une seule Présence qui habite le monde et le coeur des humains. On rejoint ici le panthéisme et le panpsychisme de Spinoza. Les paroles de Jean au début de son évangile, si on reste dans l’hypothèse que Jésus est un humain à part entière, affirme bien avant Spinoza que le Père s’est incarné dans le monde, et que « le Verbe s’est fait chair » et habite tout être humain. La Présence du Père est donc la même en chacun de nous et s’explique alors très simplement le prêche de Jésus qui nous invite à « aimer notre prochain comme nous-mêmes ».


L’amour, la bienveillance font partie de l’infinie Présence que l’on découvre dans l’Expérience d’Éveil. Quand Jésus dit de tendre l’autre joue à ceux qui nous frappe, il exprime la même non-violence que Gandhi et que nous ressentons tous en présence du Père en nous, dans l’Expérience d’Éveil et la Méditation.


Nous pourrions longuement poursuivre cette approche du message de Jésus à travers le filtre de l’Expérience d’Éveil, mais nous allons nous arrêter ici. Car nous avons atteint le coeur de son message d’harmonie, de communion, de paix, de bienveillance et d’amour. Nous reviendrons sans doute sur d’autres aspects de sa vision spirituelle fondée sur l’Expérience de l’Éveil. Car, pour ma part, présenter Jésus en le gardant à distance des dogmes et des églises de toutes sortes, seulement comme un immense maître de l’Éveil, le rapproche infiniment de nous en cette époque de séisme des dogmes et des églises.


J'ai repris ce thème dans mon tout dernier livre paru intitulé: "Retourne-toi. La révolution non-duelle de Ieshoua" en vente sur Amazon.

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Marcel Lefebvre

Publicitaire, scénariste, compositeur, réalisateur et metteur en scène, Marcel Lefebvre, aussi philosophe, est surtout connu comme parolier. Il a d'ailleurs reçu le prix Luc Plamondon en 2007. On lui doit certaines chansons les plus connues du Québec, "Chante-la ta chanson" brille au Panthéon des auteurs-compositeurs du Canada. Il a écrit également quatre romans historiques et plusieurs scénarios de films.

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