COMMUNICATION NON-VIOLENTE (CNV)
Je ne vais pas vous dire ce qu’est la CNV, ni comment ça fonctionne. Pas pour le moment en tous cas. Mais je vais vous dire pourquoi je me forme dans la discipline de la Communication Non-violente avec un enthousiasme qui ne se dément pas depuis maintenant trois ans. C’est parce qu’elle est porteuse d’unité, d’harmonie, de bienveillance envers soi-même et les autres. Bref, c’est une démarche d’amour et mon coeur conscient ressent un profond besoin de vivre dans cette dimension de joie depuis qu’il a pris conscience de lui-même. Aussi parce que cette démarche d’amour et de bienveillance est l’espoir qui nous reste de faire grandir le monde humain vers la joie et la paix. En découvrant son Etre profond, on découvre l’Unité en soi et on rêve alors d’enrayer toute division dans le monde que l’on perçoit désormais comme soi-même.
J’ai découvert la CNV grâce à Isabelle Padovani. Elle en parlait avec un tel enthousiasme que cela m’a intrigué. Elle plaçait sa démarche spirituelle et la CNV sur un même plan. Elle disait, entre autres, que c’était le meilleur moyen qu’elle avait trouvé pour se « désidentifier » de l’ego et le plus efficace processus pour entrer en relation avec soi et les autres. Cela me parlait.
Pour découvrir ce qu’est la CNV et comment ça fonctionne, il faut d’abord comprendre qu’il existe deux mondes entre lesquels nous avons à choisir: le monde de la confrontation, du combat et de la division, le jeu de « Qui a raison et qui a tort », un jeu où personne ne gagne, un monde de chacals qui s’entredévorent, puis, d’autre part, le monde de la bienveillance et de l’harmonie dans la communication, représenté par la girafe (animal qui a le plus gros coeur parce qu’il doit pomper le sang jusqu’à sa tête).
Pour que nous arrivions à communiquer dans l’harmonie et la bienveillance, la CNV nous donne des clés. C’est donc un processus, un modus operandi. On nous apprend à dire nos besoins et à entendre ceux des autres. Mais pour cela, il faut apprendre à découvrir ses propres besoins et à prêter attention à ceux de nos semblables. La CNV se transforme alors en une formation à l’écoute empathique, sans jugement, en classes de ressenti et de présence authentique. En apprentissage de la demande de connexion et de reformulation pour maintenir le contact coeur à coeur. La CNV, c’est aussi l’étude d’un langage, d’une façon de parler qui n’engendre pas de ressentiment chez l’autre. Nous croyons souvent que notre façon de parler n’a rien de violent. Il arrive pourtant que nos mots soient source de souffrance pour les autres et pour nous-mêmes.
Cela n’est qu’un aperçu sommaire de la riche démarche de la CNV. Celle-ci se développe dans le monde à vitesse grand V, parce qu’elle répond à un besoin urgent que nous ressentons tous dans notre monde de concurrence et de conflit. « Le besoin d’empathie (être accueilli et entendu sans jugement dans ce que nous éprouvons) serait le besoin humain le plus fondamental… et le plus négligé dans nos sociétés occidentales. » (Robert Bouchard et Anne-Claire Museux).
"La Communication Non Violente est l'un des outils les plus puissants que j'aie trouvés pour nous relier aux autres d'une manière qui nous aide à entrer en lien avec le Divin, dans un lieu où tout ce que nous faisons les. uns pour les autres provient de l'énergie divine. C'est dans ce lieu que je veux être...
Pour moi, le fondement spirituel (de la CNV) réside dans ma volonté de me relier à l'énergie divine des autres et de relier les autres à mon énergie divine car, selon moi, lorsque nous sommes réellement en lien avec la divinité qui est en chacun de nous, nous prenons plaisir à contribuer au bien-être des autres plus que tout au monde. Voilà où est pour moi la spiritualité. C'est un espace dans lequel la violence est impossible". (Marshall B. Rosenberg, Les bases spirituelles de la Communication Non Violente, Jouvence, pp,43-45)
DANS CETTE VIDÉO, MARSHALL ROSENBERG PARLE DE DEUX LANGAGES POSSIBLES ENTRE LESQUELS NOUS DEVONS FAIRE UN CHOIX D'UNE IMPORTANCE CAPITALE